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Le musée Napoléon

L'île d'Aix Histoire, Napoléon I

Le musée napoléonien a rouvert ses portes le mercredi 1er juillet. Les visites libres ou guidées se font désormais sur réservation et selon les nouvelles modalités d’accueil. Les agents du musée veillent au respect des geste barrière et à la sécurité des visiteurs. Les masques sont obligatoire dès l’âge de 11 ans.

Maison où Napoléon Ier a passé ses derniers jours avant d’être exilé à l’île de Sainte-Hélène.

Le musée napoléonien de l’île d’Aix est un musée français qui fait partie des Musées nationaux napoléoniens. Il abrite mobilier, armes, vêtements, portraits et divers objets évoquant l’épopée et la légende de l’empereur Napoléon Ier qui séjourna dans cette maison du 8 au 15 juillet 1815 avant de se rendre aux Anglais et de quitter la France définitivement. Près de l’entrée, vous pourrez découvrir une vitrine présentant les 52 pendules anciennes réunies par le baron, arrêtées à 17 h 49, heure de la mort de l’Empereur le 5 mai 1821 à Longwood. Un peu plus loin, vous serez surpris de découvrir le journal de bord du commandant de la frégate « La Saale » sur laquelle avait séjourné Napoléon en rade de l’île avant d’y débarquer, que le baron Gourgaud pu acquérir à Liepzig en 1930.

Au cours de votre promenade, vous pourrez également découvrir un ensemble d’œuvres d’art, portraits peints, bustes, miniatures, maquettes, caricatures, souvent réalisés par des personnalités de premier plan telles que Jean-Baptiste Isabey, Joseph Chinard, Andrea Appiani, Girodet-Trioson, George Cruikshank ou Toulouse-Lautrec, auxquelles s’ajoutent nombre d’objets personnels. Enfin,  La Maison de l’empereur offre également de magnifiques jardins qui ont fait  l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques.

Une occasion unique de découvrir un arbre encore vivace aujourd’hui que Napoléon avait greffé.
Assez proche du débarcadère environ 200 m, vous pourrez y accède à pied, à bicyclette ou en calèche,
puisqu’il n’y a que très peu de circulation automobile sur l’île.

Cette maison fut achetée en 1926 par le baron Napoléon Gourgaud, arrière petit-fils du général Gaspard Gourgaud, compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène. Transformée en musée napoléonien et ouverte au public en 1928, la demeure fut donnée aux musées nationaux en 1933 par le baron et la baronne Gourgaud. Depuis 1959, elle est rattachée au musée national des châteaux de Malmaison et de Bois Préau.
La maison est la plus importante de l’île. Elle est surmontée d’un attique percé de lucarnes en demi-cercles et s’ouvre par un péristyle de colonnes doriques. Le fronton et l’aigle qui la surmontent ont été ajoutés sous le Second Empire. On peut y lire cette inscription : « A la mémoire de notre immortel Empereur Napoléon Ier, 15 juillet 1815. Tout fut sublime en lui : sa gloire, ses revers. Et son nom respecté plane sur l’univers ».
Le musée rassemble les collections du baron Gourgaud. Il comporte une dizaine de salles consacrées au souvenir du général Gourgaud,
au Consulat, à la famille impériale, à l’histoire de l’Empire du sacre à Waterloo, à l’île d’Aix et à Sainte-Hélène, au Retour des Cendres et, enfin, à la Légende napoléonienne.

Au fil des salles, des oeuvres célèbres nous rappellent l’épopée. La proclamation de la République Cisalpine par Lafitte. L’entrée des troupes françaises à Rome par Bagetti, le buste du général Bonaparte par Corbet, le buste de l’Empereur d’après Chaudet et celui de l’impératrice Joséphine par Chinard, le portrait du pape Pie VII par David, Napoléon roi d’Italie par Appiani, etc. De très nombreux souvenirs évoquent l’entourage impérial, et notamment les hauts dignitaires présentés dans une intéressante galerie de portraits. La chambre à coucher de l’Empereur a conservé son état de 1815 en dépit de la disparition de la plupart des meubles. C’est ici que Napoléon écrivit le brouillon de la lettre par laquelle il se rendit au prince-régent d’Angleterre : un fac-similé y est exposé.  Par les fenêtres donnant sur le jardin, on aperçoit, près d’un buste de Napoléon, un frêne qui fut greffé sur un ormeau par l’Empereur lors de son inspection des travaux des fortifications en 1808.

Un peu plus loin dans la rue Napoléon, le musée Africain-fondation Gourgaud rassemble les collections de chasses africaines du baron Gourgaud. On peut y voir le dromadaire naturalisé que monta Napoléon pendant la campagne d’Egypte et un diorama des oiseaux de Sainte-Hélène.